Memoire 4

Des astuces pour mémoriser la culture territoriale

Par Le 23/07/2019 0

Dans Trucs et astuces

L’oral de culture territoriale des concours fait cauchemarder plus d’un candidat. Et pour cause, l’entretien (ou au moins une partie) porte bien souvent sur des notions plutôt lointaines du quotidien professionnel. A priori, nous avons donc le choix entre apprendre par cœur l’ensemble des chapitres au programme ou croiser les doigts et se fier à sa bonne étoile pour n’avoir que les questions connues…
Selon moi, une troisième voie existe et consiste à rendre intéressantes ces notions théoriques pour les mémoriser facilement. C’est du moins comme cela que j’ai préparé mes concours. Attention, à la lecture de cet article vous risquez de devenir addict ^^...

Bien entendu, le maître-mot ici est le temps et je n’ai pas de remède miracle pour l’apprentissage du jour au lendemain. Le temps d’imprégnation, indispensable selon moi, permet de prendre ses repères par rapport au sujet à apprendre, puis vient le temps de la mémorisation qui permettra d’échanger de manière intelligible avec le jury.

Pour mémoriser aisément, prenons déjà le temps de comprendre le fonctionnement de notre cerveau, ou plutôt de nos mémoires qui sont au nombre de 3 :

  • La mémoire sensorielle est une mémoire à très court terme (à peine 2 secondes) dont la capacité est quasiment illimitée. Elle capte les signaux visuels et auditifs, on dit qu’elle « voit » les choses mais ne les « comprend » pas.
  • La mémoire de travail sélectionne les stimuli sensoriels à prendre en considération. Elle transforme les impulsions en informations, prend des décisions et génère un nouveau savoir. 
    La mémoire de travail est composée d’une mémoire de reconnaissance qui compare l’information reçue avec les éléments stockés dans la mémoire à long terme, le reconnait et transmet à la mémoire d’exécution. C’est l’interprétation. La mémoire d’exécution intègre les informations dans la mémoire à long terme, prend des décisions pour générer un nouveau savoir. On apprend de ses expériences. Lorsque la mémoire d’exécution se met en marche, les autres pensées se mettent en veille ; sa capacité est donc limitée dans le nombre d’informations à traiter simultanément.
  • La mémoire à long terme est en quelque sorte notre bibliothèque mentale. Sa capacité est très importante mais la durée de stockage varie selon la nature de l’information et les circonstances. La mémoire à long terme stocke l’émotion présente au moment de l’évènement. Rappelez-vous la Madeleine de Proust !

Vous l’aurez compris, pour être mémorisée c’est-à-dire ancrée, l’information doit contenir des émotions, des couleurs, des images, … Appliquer cela à la culture territoriale vous semble un défi ?

Et pourtant, en prenant un peu de recul vous arriverez aisément à faire des liens entre votre vécu en tant qu’agent ou citoyen et la théorie que vous devez mémoriser. Voici quelques exemples :

  • Plutôt qu’apprendre par cœur le chapitre consacré aux élections municipales, essayez de vous remémorer ce que vous avez fait lorsque vous êtes allés voter et cherchez-y la théorie (quand ?, quelle récurrence ?, où ?, nombre de tour ?, comment avez-vous voté – autrement dit pour une liste ou pour un seul nom ?, …).
  • Vous révisez le chapitre sur l’intercommunalité ? Demandez-vous ce qui s’est passé dans la structure qui vous emploie et faites des liens.

De nombreux sujets de culture territoriale peuvent prendre sens comme ceci. Alors oui, cela demande un peu de temps et de curiosité, mais d’un coup, vous aidez non seulement votre cerveau à mémoriser mais en plus vous enrichissez votre connaissance d’exemples qui pourront venir étayer votre propos.

La suite de l'article est dans un deuxième post... Je vous y propose d'autres façons d'ancrer l'information. N'oubliez pas de poursuivre votre lecture ;-)

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